Lettre du vendredi #11 : Mettre les voiles vers le Luberon
Discover French Culture and Language through the Heart of Provence
In this letter, I take you on a nostalgic trip through some of my favorite places near Nîmes and the stunning Luberon region — a land of golden hills, lavender fields, and timeless villages. It’s a story about home, memories, and that unique feeling of belonging somewhere between two worlds.
Join me as I set sail for a peaceful corner of Provence, and discover why this part of France holds such a special place in my heart.
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English translation available at the end of the post.
Nîmes, Pont du Gard, Beaucaire, Tarascon… À peine franchie la frontière depuis l’Espagne, ces noms résonnent en moi comme une douce mélodie. Ils me rappellent que je suis enfin rentré chez moi. De mes 4 à 9 ans, j’ai grandi près de Nîmes, dans ce Sud qui sent bon la garrigue et le soleil. Plus précisément à Marguerittes, une petite ville paisible, nichée au milieu des collines, à une quinzaine de minutes du Pont du Gard. Ce lieu était alors mon terrain de jeu, à une époque où les touristes étaient encore rares, où l’on pouvait grimper librement sur les pierres millénaires sans craindre de se faire réprimander.
À la lecture de ces noms sur le panneau de la gare TGV, c’est tout un tas de souvenirs d’enfance qui remontent à la surface : l’accent chantant du Sud, le chant des cigales, les odeurs d’herbes de Provence mêlées à celle des grillades au barbecue… Un parfum de bonheur simple, d’insouciance et de liberté.
Pour être honnête, je n’ai jamais réussi à m’habituer à 100% au climat et au rythme de vie du Nord. Mon cœur appartient au Nord, mais mon corps, lui, est définitivement ancré dans le Sud. Ce mélange un peu paradoxal me suit partout, parfois un peu comme un bateau entre deux rives, cherchant son port d’attache.
Cette fois-ci, ma destination finale est Avignon, même si, en réalité, c’est juste pour y retrouver mon oncle, louer une voiture et mettre les voiles à quarante minutes de là, à Cabrières-d’Avignon, dans le Luberon. Vous connaissez ?
Si ce n’est pas le cas, surtout, n’y allez pas… vous risqueriez de tomber amoureux d’un endroit où le temps semble s’écouler doucement, où le stress semble s’être perdu en route, et où les paysages vous rappellent à quel point la nature peut être généreuse et apaisante. Entre collines dorées, champs de lavande et villages perchés, le Luberon offre un spectacle unique qui mêle authenticité et poésie.
C’est beau, très beau, le Luberon. On y trouve des destinations touristiques comme Gordes ou Roussillon — célèbres pour ses façades ocre éclatantes — mais aussi des villages plus tranquilles et tout aussi charmants comme Joucas ou Bonnieux, véritables havres de paix où le temps semble suspendu.
Je prévois aussi de visiter Apt pour son célèbre marché coloré et je compte assister à une messe en compagnie des moines de l’abbaye de Sénanque, une expérience hors du temps, qui promet un moment de calme et de spiritualité.
Le Luberon est sur ma liste des « refuges où j’aimerais finir ma vie en paix », mais ce n’est pas pour tout de suite. J’ai encore quelques destinations à découvrir, des projets à concrétiser, et cette envie de continuer à apprendre et à explorer avant de faire ce grand saut.
À très vite pour la suite de mes aventures,
Timothée
La vue depuis mon bureau où j’écris ses lignes en ce moment même, à Cabrières-d’Avignon.
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